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Lyon-Valenciennes : de la zone rouge à 180 minutes d'un trophée, l'OL s'est remis à rêver

Anthony Lopes, gardien de l’Olympique Lyonnais.
Anthony Lopes, gardien de l’Olympique Lyonnais. Thierry Breton / Panoramic

L'entraîneur Pierre Sage a parlé d'une possible demi-saison «historique» pour l'Olympique Lyonnais, qui reçoit Valenciennes en demi-finales de Coupe de France mardi et doit encore valider son maintien en L1.

La barbe noire s'est épaissie, le sourire naïf a laissé place à un air plus sévère et la coupe de cheveux a perdu son extravagance. En douze ans, le visage d'Alexandre Lacazette a pris en maturité. 2012, c'était l'année de son émergence à l'Olympique Lyonnais, et surtout celle du dernier trophée de son club formateur. La Coupe de France, celle que l'OL espère de nouveau glaner à condition, d'abord, de franchir l'obstacle Valenciennes en demi-finale mardi (20h45).

De cette joie lointaine, il reste des souvenirs et deux hommes encore au club : Anthony Lopes, zéro match en pros à l'époque, et Lacazette, qui a eu le temps de devenir une star du club, de gagner quelques coupes à Arsenal puis de revenir à Lyon comme un seigneur (65 matches et 45 buts depuis 2022). C'est en grande partie avec son désormais capitaine que l'OL s'est remis à l'endroit en cours de saison. «Beaucoup de personnes nous ont enterrés en décembre», a rappelé Lacazette en conférence de presse dimanche.

L’OL «revient de très loin», souligne Lacazette

Lyon était lanterne rouge de Ligue 1 après quinze journées, et vivotait encore dans la zone rouge après dix-neuf journées, fin janvier. «Si on retourne au soir de l'OM (défaite 3-0 le 6 décembre), avec la stat qui dit que personne ne s'est maintenu avec 7 points après 14 journées...», s'est souvenu Pierre Sage. L'entraîneur de 44 ans a longtemps œuvré dans le football amateur, et n'avait jamais été le N.1 d'une équipe professionnelle avant sa nomination début décembre.

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Sous sa houlette, l'OL a gagné 9 de ses 13 derniers matches en Ligue 1 et compte neuf points d'avance sur Lorient, 16e et barragiste pour le maintien. En plus d'assurer l'essentiel en championnat, le club rhodanien s'offre une gourmandise avec la Coupe de France. Il a éliminé les modestes écuries de Pontarlier (0-3) et Bergerac (1-2), puis a outrepassé Lille (2-1) et Strasbourg (0-0, 4-3 aux tirs au but). «Ça nous fait plaisir d'être là mais ce n'est pas fini. On veut aller en finale pour valider tout ce qu'on a vécu cette saison car on revient de très loin», a appuyé Lacazette.

Valenciennes a tout du piège

Aussi paradoxal que cela puisse sembler, compte tenu du cauchemar qu'était la première partie de saison lyonnaise, il est difficile pour les joueurs de Sage de ne pas s'égarer dans l'optimisme. L'OL reçoit mardi la lanterne rouge de Ligue 2. Valenciennes n'a gagné que 2 matches sur 30 en championnat. Sauf miracle, le VAFC sera relégué en National.

«Cette équipe n'a qu'une seule chose à vivre cette saison et c'est ce qu'ils vivront mardi», a alerté Sage. Même en cas de victoire, il y a aura une ultime marche à gravir, en finale le 25 mai, contre le PSG ou Rennes. Lyon n'en est pas là. Les dernières années l'ont prouvé, il ne doit pas se voir plus beau qu'il n'est. Ça ne l'empêche pas de rêver d'un titre pour, comme l'a souhaité Sage, «valider cette demi-saison qui pourrait être historique».

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