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Metz-Lens : le sauveur Mikautadze, l’inefficacité lensoise... Les tops et les flops

Mikautadze (en top) et Pereira Da Costa (en flop).
Mikautadze (en top) et Pereira Da Costa (en flop). Elyxandro Cegarra / Panoramic / Elyxandro CEGARRA / Elyxandro Cegarra / Panoramic / Elyxandro CEGARRA

Inefficaces, les Lensois n'ont jamais su montrer qu'ils étaient capables de renverser la situation, après être tombés sur un Mikautadze de gala, auteur d’un doublé, ce vendredi soir.

TOPS

Le Roi Georges justifie son trône

Il a marqué autant que les autres joueurs de l’effectif messin depuis janvier, et son retour à la maison. Privé de temps de jeu à l’Ajax Amsterdam, le Géorgien a mis quelques matchs avant de relancer la machine. Mais son niveau retrouvé, on a rapidement compris qu’il était le meilleur joueur sur le terrain, ce vendredi soir. Il a bonifié tous les ballons qu’il a touchés. Il est d’abord proche de marquer en début de rencontre, à la réception d’un corner (4e). C’est sur le même type d’action qu’il va redonner de l’allant à une équipe amorphe (33e) depuis l’ouverture du score lensoise (11e). Dix minutes plus tard, c’est lui qui a bonifié la récupération de Kévin N’Doram pour battre Samba d’un sublime piqué (45e). «Mister George» est bien décidé à sortir Metz du pétrin, pour le plus grand plaisir de nos yeux.

La solidarité messine retrouvée

Pour espérer se maintenir, il fallait que le FC Metz joue comme une équipe. C’est qui n’a pas été toujours le cas ces dernières semaines, notamment lors du naufrage face à Monaco (2-5). Mais ce vendredi soir, plusieurs noms peuvent être cités parmi les performances réussies. Kevin N’Doram, Pape Amadou Diallo ou encore Kevin Van den Kerkhof ont chacun été décisifs à leur façon et, dans les dernières minutes, tous ont joué intelligemment. Ils ont bien défendu, ensemble, face à des Lensois pressants dans les dernières minutes et ont su garder le ballon pour faire défiler les minutes. Jusqu’au coup de sifflet final libérateur.

FLOPS

L’inefficacité lensoise dans les deux surfaces

À la demi-heure de jeu, nul ne pouvait imaginer tel scénario. Les Lensois contrôlaient le jeu et étaient plus proches de marquer un deuxième but que d’en encaisser un. Avec 17 tirs pour les Lensois et seulement 2 cadrés, c'est trop faible pour un prétendant à l'Europe, surtout face à une équipe qui joue pour ne pas descendre. Le nombre de ballons qui se sont envolés au-dessus des cages est incalculable et montre un manque de confiance criant depuis quelques semaines. Mais voilà, le football, ça va vite et quand on n’est pas capables de marquer, on est souvent punis. Les Messins avaient une arme redoutable en attaque et comptaient bien l’utiliser si les largesses défensives adverses le permettaient.

David Pereira Da Costa, plus absent que les autres

On l’a vu qu’une seule fois, et cela a bien représenté son match. Une frappe passée très loin du cadre, comme lui de son match. Au contraire de Said et Sotoca, inefficaces mais remuants, Pereira Da Costa a peiné à trouver sa place dans l’entrejeu. Il a été constamment dominé par la supériorité numérique messine au milieu du terrain et a fini le match, contrairement à Wesley Saïd qui aurait pu terminer, remplacé par Wahi (60e). Un choix qui montre que Franck Haise n’était pas plus inspiré, ce soir, à Saint-Symphorien.

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