«Le PSG a la possibilité de tout gagner» : Luis Enrique (très) ambitieux pour la fin de saison

Retour aux affaires courantes en championnat après Barcelone : «On entre maintenant dans le dernier mois et demi de compétition. On est en train de remplir nos objectifs, c'est pour cela qu'on travaille avec beaucoup d'enthousiasme et de sérieux.»

Champion le plus vite possible : «Non, il n'y a pas d'urgence. L'objectif a toujours été le même. Gagner tôt ou tard, l'important est d'être compétitif à chaque match et de représenter le club de la meilleure des manières. Avec la finale de la Coupe de France (25 mai contre Lyon) et les demi-finales de Ligue des champions (1er et 7 mai contre Dortmund), il faut être compétitif sur chaque match, qu'on gagne la L1 dans deux, trois ou quatre matches.»

Une progression sur le plan mental : «L'une de mes fonctions comme entraîneur est d'améliorer le collectif et de faire en sorte qu'on voit la meilleure version de chaque joueur. Le mérite en revient aux joueurs, qui ont cette capacité d'accepter ce que dit l'entraîneur afin de s'améliorer, pour le bénéfice de chacun et de l'équipe. On a grandi tout au long de la saison. Il y a une marge de progression. Savoir que son équipe est en phase d'évolution, cela plaît à tous les entraîneurs. Les moments clés vont arriver et on veut être aussi prêt que possible».

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Au fil de la saison, tous les joueurs ont été importants.

Luis Enrique

Manager le groupe afin de briller sur tous les tableaux : «Pour être candidat à tous les titres, et je le dis depuis le début, tu as besoin d'un groupe de 23 joueurs au minimum. C'est ce qu'on a. Au fil de la saison, tous les joueurs ont été importants. Qui le sera dans le mois et demi qui arrive ? Ils doivent tous être prêts à faire leur travail et à aider l'équipe lorsqu’on aura besoin d'eux. Ce sera peut-être juste pour tirer un penalty, qui sait ? L'équipe continue de grandir et j'aime voir l'attitude de mes joueurs à l'entraînement.»

Bradley Barcola : «Bradley Barcola représentait un pari de la direction sportive et du staff. C'est un joueur jeune, un Français, un joueur qui a un potentiel technique et physique de haut niveau. Passer cette marche et intégrer une équipe comme le PSG, ce n'est simple pour aucun joueur. Je me souviens qu'après Newcastle, il a subi beaucoup de critiques, injustes et très éloignées de la réalité. Il a joué des matches de haut niveau mais ce n'est pas pour cela qu'il n'y a que du positif. Il doit continuer de travailler. C'est un joueur qui travaille au quotidien, c'est très bien et ça va porter ses fruits. On est ravi que les jeunes joueurs qu'on a recrutés jouent à ce niveau, c'était l'objectif.»

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Le match de demain (dimanche) ne ressemblera pas à la finale.

Luis Enrique

Lyon en L1 et en finale de Coupe de France : «Je ne sais pas si c'est un avantage ou un inconvénient. Je crois que ce n'est ni l'un ni l'autre. Une chose est sûre : le match de demain (dimanche) ne ressemblera pas à la finale. En raison de son importance, ce sera un match qui dépassera les autres. Le contexte sera différent aussi. Mais c'est un très bon test qui permettra de voir comment nous nous sentons face à la meilleure équipe de Ligue 1 sur les 10 dernières journées. Ils ont eu les meilleurs résultats en championnat et sont en finale de Coupe de France, cela montre qu'ils travaillent très bien. Ce sera un très bon test mais je ne sais pas s'il y a des similitudes entre un match comme celui de demain et la finale. Les finales, ce sont des matches différents.»

Les objectifs pour la fin de saison : «Le jour de ma première conférence de presse en tant qu'entraîneur du Paris Saint-Germain, il a clairement été établi qu'on voulait être en lice pour tous les trophées. On est à un mois et demi de la fin de toutes les compétitions et on est toujours en lice dans toutes les compétitions. C'était l'objectif, on est en train de le réussir. Maintenant, il faut voir comment l'équipe va terminer la saison. Mais on est bien placé dans toutes les compétitions et on a donc la possibilité de tout gagner. À suivre…»

Kylian Mbappé et son comportement au fil de la saison : «Ce que j'ai vu ou pas reste dans le vestiaire et les conversations qu'on peut avoir avec les joueurs. Le reste, c'est du cirque médiatique.»

Le Real ou le Bayern lors d'une potentielle finale de C1 : «Il faut d'abord éliminer l'équipe qui a terminé première de notre groupe. Vous vous souvenez du groupe de la mort ? Dortmund et nous sommes qualifiés, on va disputer cette demi-finale très excitante mais aussi très difficile. Je suis sûr que Dortmund a le même enthousiasme et la même envie d'atteindre la finale que nous. Quand on arrivera en finale, et j'espère que ce sera le cas, je répondrai à cette question.»

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Les chiens aboient, la caravane passe.

Luis Enrique

Revanche personnelle par rapport aux critiques : «Je lis peu la presse ? Je ne la lis pas du tout. Ça fait maintenant 10, 12 ans que j'entraîne. On m'a attaqué, vilipendé… C'est quelque chose que j'aime et que j'assume. Que ça continue. Les chiens aboient, la caravane passe.»

Propos recueillis en conférence de presse